Demander l’intervention d’un spécialiste indépendant assure une évaluation impartiale et neutre permettant d’obtenir des réparations adéquates pour les ouvrages défectueux ou une compensation équitable pour les préjudices subis. L’objectif de faire appel à un expert en construction est de parvenir à une résolution amiable. En tant qu’expert qualifié dans le domaine de la construction, spécialisé dans le traitement des défauts et des problèmes, cet expert en batiment est compétent pour réaliser une expertise technique et juridique lorsqu’une construction présente des imperfections.
Quelques précisions sur la contre-expertise et l’indemnisation
La réalisation d’une contre-expertise par un expert en batiment implique le contrôle et la vérification d’une expertise préalable. Son intervention se déroule telle une enquête privée dans votre intérêt exclusif, dans le but de déterminer les circonstances du sinistre et d’évaluer les dommages subis. Lors de la contre-expertise, l’expert est en mesure de remettre en question le rapport d’expertise réalisé par l’expert désigné par l’assurance ou une autre institution. Pour élaborer son propre rapport, il lui sera nécessaire de recueillir des justificatifs tels que des factures, des photographies des lieux et de tout document à votre disposition.
L’objectif principal de cette démarche est de confirmer ou de relever les erreurs éventuelles commises lors de la première expertise, afin de constituer un dossier complet qui facilitera les négociations ultérieures avec l’assurance ou l’institution concernée. Le recours à une contre-expertise permet ainsi d’évaluer et de confirmer les dommages constatés par la victime.
Les utilités d’une contre-expertise
L’expert mandaté par votre assureur a pour mission de constater les dommages subis, d’évaluer votre préjudice et de vous présenter une proposition d’indemnisation. Cependant, il arrive souvent que ces propositions soient inférieures au préjudice réellement subi. L’assureur, avec l’appui de son expert, peut estimer que la situation ne relève pas de votre contrat d’assurance, que les désordres sont de votre seule responsabilité, voire prétendre qu’aucun dommage n’a été causé.
Si vous estimez que le rapport d’expertise est erroné, qu’il ne reflète pas la réalité ou qu’il est injuste, vous avez la possibilité de le contester. Il est essentiel d’agir rapidement, car un silence prolongé pourrait être traduit comme une acceptation de la part du sinistré et les délais de prescription s’écouleront.
Heureusement, tout n’est pas perdu. Réagissez rapidement en vous rapprochant d’un expert en batiment qualifié. Prenez néanmoins le temps de vérifier ses références sur son site internet et choisissez un expert compétent, même s’il doit se déplacer depuis une autre région. Les experts sont comme les avocats : lorsqu’on en trouve un bon, il faut le garder. Optez de préférence pour un contre-expert indépendant, éloigné des compagnies d’assurance, afin de réaliser une contre-expertise. Ce dernier évaluera la gravité des dommages subis.
La détermination de l’ampleur des dommages permettra d’évaluer le montant des réparations nécessaires pour compenser les préjudices subis par la ou les victimes. En général, un expert privé qualifié sera en mesure d’éclaircir la situation, vous permettant ainsi de faire valoir vos droits. Dans de rares cas, les experts ne parviennent pas à trouver un accord et chacun d’entre eux maintient sa position initiale. En cas de désaccord entre les deux experts, il sera alors nécessaire de faire appel à un troisième expert pour trancher. Les frais liés à cette contre-expertise seront alors partagés entre vous et votre assureur.
Processus de contre-expertise
Il vous suffit d’informer votre assureur de votre intention de faire appel à un expert pour réaliser une contre-expertise, que ce soit par le biais d’un courrier ordinaire ou d’un envoi recommandé avec accusé de réception. Il vous revient de trouver votre propre expert. Cette expertise contradictoire sera entièrement à votre charge, à moins que vous n’ayez souscrit une garantie telle que : « honoraires d’expert » ou « frais d’expertise » dans votre contrat d‘assurance.